Ma démarche.
La lutherie n'est pas mon
gagne-pain. C'est un "violon d'Ingres".
Je peux donc me permettre :
- de me limiter strictement au violon.
- de ne rien vendre que je n'aie moi même fabriqué.
- de faire des expérimentations.
Fabriquer en série des violons tous identiques n'est pas très stimulant.
C'est ainsi que j'ai tenté diverses innovations dont certaines ont fait
l'objet de dépôt de brevet.
- Certaines n'ont pas été convaincantes. Sur ces violons expérimentaux,
j'ai récupéré des pièces cordes, touches, cordiers.
- Certaines n'ont pas modifié notablement la sonorité de l'instrument.
- Certaines ont apporté une facilitation de l'émission sonore.
- D'autres ont permis d'augmenter la puissance sonore.
Voir quelques
expérimentations et innovations
Toutes ont respecté strictement l'ergonomie de l'instrument.
On passe sans le moindre problème d'un de mes instruments à un autre.
Un point commun de mes instruments est que je n'en ai pas vendu
beaucoup.
C'est que les violonistes sont le plus souvent très traditionnalistes
et que l'aspect
de mes instruments n'est pas conforme au standard.
Mes violons s'accumulent sans être joués suffisamment. Il me faut faire
de la place.
J'ai donc décidé de brader une
partie
de mes instruments.
Ils sonnent aussi bien que
certains violons vendus plusieurs milliers
d'euros mais, leur aspect n'est pas standard.
Voir les
instruments bradés